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Publication de l’article sur l’étude TEMOIN

Les gliomes diffus de bas grade (GDBG) sont des tumeurs rares, avec une incidence faible. Ils touchent des sujets jeunes (30-40 ans au moment du diagnostic).

Le pronostic des GDBG est variable et la survie globale varie de 5 à 20 ans en fonction de divers facteurs cliniques, biologiques et radiologiques. Compte-tenu notamment de leur jeune âge et en l'absence de traitement curatif, la préservation de la qualité de vie de ces patients est un enjeu majeur.

L'étude TEMOIN coordonnée par le Dr Amélie Darlix (neuro-oncologue) et le Dr Estelle Guerdoux (psycho-oncologue, neuropsychologue) proposait aux patients d'étudier l'impact de la chimiothérapie reçue (Témozolomide) sur leur qualité de vie et leur fonctionnement neurocognitif, en prenant en compte le contexte environnemental et psychopathologique dans lequel ils évoluaient.

L'objectif premier du travail était d'évaluer la faisabilité d'un parcours complet en terme de participation et d'observance.

26 patients ont pu être inclus entre juillet 2017 et février 2020, malgré quelques difficultés organisationnelles dues à la pandémie COVID 19.

Sur le critère principal de l'étude, le taux de participation était de 89.7 % (donc significativement supérieur à l'hypothèse de 80%) et le taux de compliance sur la population éligible de 95.7 % (également significativement supérieur à l'hypothèse de 80%) (23 patients sur 26 ont effectué les visites nécessaires à cette évaluation).

Notre étude a permis, via les objectifs secondaires exploratoires, d'évaluer l'évolution de la qualité de vie et du fonctionnement neuropsychologique des patients (changements cliniques pertinents), permettant la formulation d'hypothèses en vue de futurs travaux autour de la qualité de vie de ces patients.

En conclusion, ce travail a permis de démontrer la faisabilité d'une évaluation exhaustive longitudinale de la qualité de vie et du fonctionnement neuropsychologique de patients porteurs d'un GBG recevant un traitement systémique. Nos résultats suggèrent que le Témozolomide a un faible effet sur la qualité de vie, sur les fonctions neurocognitives et psychologiques à court terme. Les patients n'ayant pas présenté de progression tumorale sont toujours suivis dans le cadre de l'étude, dans le but d'obtenir des données de plus long terme.

Nous remercions particulièrement les patients qui nous ont permis de mener à bien cette étude et les équipes de recherche et de soin de l'ICM pour leur collaboration sur l'étude.

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