Biopsie mammaire

Dans le cadre de la prise en charge du cancer du sein, deux types de biopsie mammaire peuvent être réalisées à l'ICM : la microbiopsie et la macrobiopsie.

Une biopsie consiste à prélever sous anesthésie locale des fragments de tissus au niveau d’une anomalie du sein, à l’aide d’une aiguille, à travers la peau.

Vous devez faire une biopsie ?

Microbiopsie et macrobiopsie du sein

Une microbiopsie est effectuée sous guidage échographique. La macrobiopsie peut être réalisée soit sous guidage mammographique (repérage stéréotaxique), soit sous guidage IRM et exceptionnellement dans certains cas sous échographie. 

Le choix de la méthode se fera principalement suivant la nature et le volume des tissus à prélever. 

Comment vous préparer ?

Vous ne devez en aucun cas prendre d'aspirine durant les 10 jours précédant l'examen. Avant l'examen, vous devez préciser au personnel soignant les traitements que vous prenez régulièrement et en particulier les anticoagulants et les antiagrégants plaquettaires. Si ce point n’a pas été évoqué avec votre médecin, vous devez contacter le secrétariat de l’imagerie médicale. Le cas échéant, votre traitement sera adapté par votre médecin traitant ou par un cardiologue. De ce fait, il vous sera prescrit un bilan de coagulation, qu’il faudra amener le jour de votre examen. Vous devez également vous munir de vos mammographies, échographies et IRM récentes. 


Comment se déroule l'examen ?

  • Pour une microbiopsie et macrobiopsie guidées sous échographie : vous êtes installée en position allongée, sur le dos
  • Pour une macrobiopsie par repérage stéréotaxique et une macrobiopsie sous IRM : vous êtes installée en position allongée sur le ventre. La table d'examen comporte alors une ouverture dans laquelle les seins sont positionnés.

    Une anesthésie locale est réalisée afin de rendre cet examen peu douloureux. Une petite incision de la peau est alors réalisée pour permettre le prélèvement. Le guidage de l'aiguille nécessite l'immobilité parfaite de votre sein, car la précision des prélèvements est de l'ordre du millimètre. 
  • Pour une microbiopsie, vous devez vous attendre à entendre un claquement à chaque prélèvement. Un petit repère métallique pourra être laissé en place pour marquer la zone prélevée, nécessitant ainsi une mammographie de contrôle. 

  • Concernant la macrobiopsie, elle se base sur un système type Mammotome, un dispositif qui permet de prélever des échantillons de tissus par aspiration à vide, à l’aide d’une aiguille creuse de 3 à 4 mm munie d’un petit couteau cylindrique rotatif. Contrairement à la microbiopsie, cette méthode permet de recueillir un plus grand volume d’échantillon (10 à 30 fois plus) et d’effectuer les prélèvements nécessaires en une seule ponction. La macrobiopsie est souvent pratiquée en cas de microcalcifications. Cette dernière est toujours complétée par la mise en place d’un repère métallique, nécessitant lui aussi une mammographie de contrôle. 

  • A la fin de la séance, un pansement compressif est mis en place pour limiter les risques d’hématome. Vous devez le garder 48 heures sans le mouiller. La durée globale de l'examen, y compris l'installation et le pansement, est d'environ 20 min pour une microbiopsie et d’1 heure pour une macrobiopsie.
     

Les résultats

Les fragments tissulaires provenant du prélèvement sont envoyés au laboratoire d’anatomopathologie pour en faire leur étude, permettant ainsi le diagnostic de votre lésion. Leur analyse prend entre 7 à 10 jours. Les résultats seront soit communiqués à votre médecin traitant avec lequel vous devrez prendre rendez-vous pour l’annonce de ceux-ci, soit directement par le radiologue qui a effectué les prélèvements au cours d’une consultation.

Quels sont les risques éventuels ?

Avec la compression de la région ponctionnée, le risque d'hématome est limité. L'apparition d'un hématome transitoire reste sans gravité. En cas de douleur, vous pouvez, sauf contre-indication médicale, prendre du paracétamol (Doliprane, Efferalgan…). Évitez de prendre de l'aspirine. Bien que peu fréquent, un léger malaise peut survenir durant l’examen. Pour le déceler et le prévenir, le médecin et la manipulatrice radio restent près de vous tout au long de l’examen. Des problèmes hémorragiques sont essentiellement rencontrés chez les patientes traitées par aspirine ou par anticoagulant d'où l'importance de signaler tout traitement à votre médecin. Les complications infectieuses restent exceptionnelles.

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