Le dépistage du cancer de la prostate

La plupart du temps, un cancer de la prostate débutant est asymptomatique et, souvent, le reste longtemps.

En l’absence de recommandations officielles en faveur d’un dépistage généralisé, il est important d’évoquer le sujet avec un médecin généraliste ou un urologue. Ces professionnels peuvent vous recommander de vous faire dépister régulièrement, en réalisant un diagnostic médical.

 

La première étape du diagnostic est une consultation au cours de laquelle le médecin vous interroge sur vos antécédents personnels et familiaux et sur d’éventuels symptômes que vous pourriez ressentir, comme par exemple des troubles lorsque vous urinez ou la présence de sang dans les urines.

Votre médecin effectue ensuite un examen clinique : un toucher rectal qui consiste à palper la prostate avec le doigt à travers la paroi du rectum. L’objectif est d’évaluer la taille de la prostate, sa consistance, ainsi que de détecter d’éventuelles anomalies perceptibles au toucher (augmentation de la taille, zone plus dure, irrégularités…).

Votre médecin vous prescrira un dosage du PSA (Prostate Specific Antigen), prise de sang permettant de déterminer la concentration du PSA, une protéine produite quasi-exclusivement par les cellules de la prostate, qu’elles soient normales ou anormales, afin de vérifier le taux et son évolution.

Plusieurs facteurs peuvent conduire à une augmentation de PSA comme l’âge, un adénome ou un cancer de la prostate par exemple.

Parfois, d’autres analyses de sang sont aussi demandées pour fournir des renseignements sur l’état de santé général et vérifier qu’il n’y a pas de contre-indications à certains examens ou traitements (numération formule sanguine, abrégé en NFS, créatinine).

En cas de suspicion de cancer, l’urologue pourra vous proposer de réaliser une IRM et des biopsies de prostate. Seul cet examen, après analyse anatomopathologique, permettra de confirmer ou non la présence d’un cancer.

Lorsque les biopsies montrent la présence d’un cancer et en fonction de ses caractéristiques, un bilan d’extension pourra être réalisé par examens d’imagerie (scanner, scintigraphie osseuse ou TEP scanner). Ce bilan recherchera une extension de la maladie en dehors et à distance de la prostate. 

Les avantages du dépistage du cancer de la prostate

  • Il vous rassure si les résultats médicaux sont normaux : dans plus de 90 % des cas un taux de PSA faible signifie qu'il n'y a pas de cancer de la prostate.
  • Si votre dosage de PSA est élevé, cela peut être la marque d’un cancer de la prostate et donc permettre de le détecter à un stade précoce, avant l’apparition d’éventuels symptômes.

 

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