Humanisme , Recherche

Cancers masculins : des mask’moustaches pour financer la recherche

À l’occasion du mois de sensibilisation aux cancers masculins – le Movember, l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) a lancé sur les réseaux sociaux une campagne virale pour soutenir tous les hommes touchés.

Le cancer de la prostate

L’ICM invite ainsi à poster, avec le #MaskMoustache, des photos de portrait en portant un masque et une moustache dessinée, cousue ou découpée. En parallèle, l’ICM appelle à la générosité afin de financer les projets de recherche menés à Montpellier. Pour chaque don fait sur la page https://soutenir-icm-unicancer.iraiser.eu/movember_ICM, le MaskMoustache officiel est offert !

 

L'ICM soutient le Movember

 

Le cancer de la prostate, 1er cancer chez l'homme

Avec près de 57 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, le cancer de la prostate se situe au 1er rang des cancers chez l’homme et constitue la 2e cause de mortalité par cancer chez l’homme. Le cancer de la prostate survient principalement après 50 ans, même s’il affecte aussi des patients plus jeunes.
Actuellement, la plupart des diagnostics de cancer de la prostate sont faits chez des hommes qui ne présentent aucun symptôme, à la suite d’un dépistage réalisé par toucher rectal et dosage du PSA (Antigène Prostatique Spécifique).
Il existe peu de facteurs de risque, si ce n’est l’impact, modéré, de l’histoire familiale. En revanche, l’âge influe sur la fréquence de survenue. Ainsi, le pic de l’incidence se situe entre 65 et 75 ans. Certains cancers de la prostate sont liés à des prédispositions héréditaires.
La prise en charge d’un cancer de la prostate dépend de l’endroit où il est situé, de son type histologique, de son stade et de son grade. La chirurgie, la curiethérapie ou la radiothérapie sont les traitements proposés, avec de très bons pronostics.

Un projet de recherche pour développer une nouvelle stratégie thérapeutique 

Le cancer de la prostate fait l’objet de nombreuses recherches à l’ICM, qui ont permis de mettre au point ces dernières années des traitements de plus en plus efficaces.
Aujourd’hui, Céline Gongora - chercheur - et son équipe mènent un projet avec l’objectif de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour surmonter la résistance aux anticancéreux, en collaboration avec le Dr Diego Tosi - médecin à l’ICM.
Ensemble, ils ont récemment démontré que la combinaison d’agents ciblant le récepteur des androgènes et d’inhibiteurs d’une kinase intracellulaire appelée MAPK p38 permettait d’améliorer le traitement des cancers de la prostate, notamment les plus résistants aux traitements. C’est un nouvel espoir pour les patients pris en charge à l’ICM.

Au-delà de ce projet, la recherche menée à l’ICM s’organise aujourd’hui autour de trois axes :

  • Prévoir comment la tumeur va réagir à la chimiothérapie et élucider les mécanismes de résistance pour éviter les métastases et améliorer les traitements ;
  • Identifier les caractéristiques de la tumeur de chaque patient pour un traitement personnalisé ;
  • Développer des thérapies moins toxiques et moins invalidantes, mais tout aussi efficaces, pour améliorer la qualité de vie du patient.

 

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