INTENS-IP

Intensification intrapéritonéale dans le cancer de l’ovaire de stade III

Titre de l'étude

​Intensification intrapéritonéale dans la prise en charge initiale des cancers de l'ovaire en carcinose péritonéale par chimio-hyperthermie intrapéritonéale (CHIP) et chimiothérapie intrapéritonéale post-opératoire (CIP)

Le mot de l'Investigateur

La cavité péritonéale est le premier site d’évolution et de récidive des cancers de l’ovaire avancés dont le pronostic reste préoccupant malgré une prise en charge thérapeutique bien conduite associant chimiothérapie intraveineuse et chirurgie de réduction tumorale. 
L’administration intrapéritonéale de la chimiothérapie est adaptée à l’histoire naturelle des cancers de l’ovaire. En cures postopératoires, la chimiothérapie intrapéritonéale a démontré son efficacité dans 3 grands essais randomisés avec une amélioration significative de la survie globale. L’efficacité de ce traitement est corrélée au nombre de cures réalisées en intrapéritonéal avec un effet significatif à partir de 3. L’étude OV1/PETROC rapportée récemment montre l’intérêt d’une chimiothérapie intrapéritonéale en situation de chirurgie d’intervalle après chimiothérapie néoadjuvante avec un profil de tolérance satisfaisant.
La chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale ou CHIP est un traitement innovant des cancers de l’ovaire en carcinose péritonéale associant chirurgie de cytoréduction et chimiothérapie intrapéritonéale peropératoire. L’étude OV-HIPEC-1 publiée en 2018 montre que l’adjonction d’une CHIP au cisplatine lors de la chirurgie d’intervalle après CNA permet d’améliorer significativement la survie globale de 12 mois avec une tolérance satisfaisante et peu de complications propres. La toxicité rénale est annulée par la perfusion concomitante de thiosulfate de sodium comme cela est retrouvé dans notre expérience sur près de 70 cas depuis 2018 et dans la littérature.
Dans l’étude INTENSIP, nous proposons de combiner les deux traitements intrapéritonéaux ayant montré de façon séparée une amélioration significative de la survie dans le cancer de l’ovaire : c’est à dire la CHIP et la chimiothérapie intrapéritonéale postopératoire. Les patientes concernées par cette étude sont les cancers de l’ovaire de stade III en première ligne, recevant une chimiothérapie néoadjuvante et chirurgie d’intervalle. 
L’hypothèse de cette étude est la suivante : la CHIP permettrait de réaliser un traitement IP précoce sur une maladie résiduelle microscopique lors de la chirurgie d’intervalle avec un accès optimal à la cavité abdominale. La CIP postopératoire permettrait de prolonger l’action de la CHIP sur des dépôts péritonéaux non stérilisés avec pour but de diminuer les récidives locales sur le péritoine. La réalisation de la CHIP au préalable permettrait de limiter le nombre de cures nécessaires par voie IP en postopératoire. Ces deux traitements pourraient donc avoir une synergie importante dans la faisabilité d’une intensification péritonéale avec pour but la prévention du risque de récidive péritonéale. La faisabilité de cette association dans des équipes entrainées permettra de proposer plus largement ce type de traitement et de l’évaluer par la suite dans une étude randomisée.
 

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