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Etude KYOCOL : Impact d’une intervention éducative de Kinésithérapie-Yoga sur le stress perçu chez des femmes traitées par curiethérapie pour un cancer du col de l’utérus

Le projet KYOCOL fait partie des 22 projets sélectionnés en France par le Ministère de la Santé et de la Prévention dans le cadre du Programme Hospitalier de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP).

recherche ICM

Cette étude sera menée dans plusieurs centres en France grâce à ce financement.

Chaque année, en France, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l’utérus. La curiethérapie utérovaginale (CTU) fait partie des traitements de référence. Ce traitement nécessite un alitement strict sans mouvements autorisés pour la région pelvienne pendant 3-5 jours.
L’immobilisation prolongée, le contexte de la maladie et l’intimité de la zone à traiter sont autant de sources reconnues générant du stress. 
Il y a donc un réel besoin de développer des Interventions Non-Médicamenteuses (INM) pour limiter les séquelles et améliorer le vécu du traitement. Il semble également important de fournir un accompagnement dans l’autogestion des symptômes.

Le yoga est une pratique psychocorporelle qui peut diminuer le stress perçu. De nombreux essais ont été réalisés avec des résultats prometteurs sans qu’il en résulte un consensus applicable à toutes situations de soins.

Dans le cadre de cet essai, l’intervention étudiée « Kinésithérapie-Yoga » consistera à apprendre et à réaliser des mouvements en toute sécurité, sans interférer avec le traitement pendant la période de l’alitement strict. Le terme « kinésithérapie » signifie « thérapie par le mouvement », mouvement qui dans ce contexte est très réduit et demande beaucoup d’adaptation.
Il semble également important de fournir un accompagnement à l’autogestion des symptômes et ainsi permettre aux patientes de pratiquer ces séances de yoga en autonomie.
Nous souhaitons pour cela intégrer l’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP). En effet, les besoins éducatifs sont élevés chez les femmes traitées pour un cancer gynécologique. Répondre à ces besoins permettrait d’améliorer la qualité de vie, la gestion de la douleur en lien avec l’immobilisation et la consommation de médicaments.

L’étude randomisée KYOCOL est donc née et l’objectif sera d’évaluer l’apport de séances de Kinésithérapie et Yoga associés à de l’éducation thérapeutique du patient par rapport à une prise en charge standard sur le stress perçu chez des patientes traitées par curiethérapie pour un cancer du col de l’utérus
Le projet sera soumis aux autorités compétentes d’ici la fin de l’année pour un démarrage des inclusions en janvier 2024.

A noter : nos articles sur les essais cliniques sont conçus dans le but de partager notre engagement et les activités du centre envers la recherche médicale. Ils ne constituent en aucun cas des conseils médicaux personnels. Les patients, avant tout changement dans leur traitement ou leur suivi médical, doivent consulter un professionnel de santé qualifié. 

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