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Cancer du poumon Généralités

En tant que centre expert, l’ICM prend en charge les cancers du poumon.

Grâce à une structure de recherche clinique pluridisciplinaire participant aux programmes de développement de nouveaux médicaments, dès les phases précoces d’expérimentation et ce, pour l’ensemble des cancers pris en charge dans notre établissement, nos patients peuvent accéder rapidement à l’innovation thérapeutique à l'Institut du Cancer de Montpellier.

Epidémiologie

En France, plus de 46 000 nouveaux cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués en 2018. Bien qu’il ne soit pas le cancer le plus fréquent chez l’homme ou chez la femme, il représente la première cause de décès par cancer. Sa fréquence a commencé à diminuer chez l’homme alors qu’elle continue à augmenter à un rythme rapide chez la femme. Cela s’explique par le décalage entre l’âge de survenue de ce cancer et la modification des habitudes tabagiques, il y a 20 ou 30 ans en arrière. L’âge moyen de survenue de ce cancer est de 68 ans chez l’homme et de 66 ans chez la femme. 

prévention tabac ICM

Facteurs de risque

La consommation de tabac est le principal facteur de risque de cancer du poumon. Le risque est relié à l’âge de début, le nombre de cigarettes fumées quotidiennement et la durée de l’exposition. L’arrêt du tabac avant 35 ans permettrait de retrouver une espérance de vie proche de celle d’un non-fumeur. L’arrêt du tabac, même en cas de cancer du poumon avéré, permet d’améliorer l’espérance de vie.

Autres facteurs de risque

Les autres facteurs de risque sont liés à des expositions professionnelles. La première cause est l’exposition à l’amiante. D’autres composés chimiques et/ou physiques, le plus souvent retrouvés à de faibles niveaux en milieu professionnel peuvent être incriminés : fer (mineur), arsenic, nickel, chrome, braie de houille, …
Aucune prédisposition génétique n’a pour l’instant été identifiée pour ce cancer.
 

Les signes cliniques

  • Le cancer du poumon ne se manifeste souvent qu’à un stade tardif. Dans plus de la moitié des cas au moment du diagnostic, la maladie est métastatique et dans près de 75 % des cas à un stade évolué ne permettant pas d’envisager un traitement chirurgical.
  • Tout signe clinique survenant chez une personne – et d'autant plus si elle est ou a été exposée au tabagisme – impose de penser au diagnostic de cancer du poumon et de faire pratiquer un scanner thoracique pour poser le diagnostic à un stade le plus précoce possible, afin de mettre en œuvre des traitements curatifs, gages d'une survie prolongée.
  • Il n’y a pas de symptômes spécifiques à ce cancer ce d’autant qu’une majorité des malades sont fumeurs et présentent des signes pré existants liés à l’exposition à la fumée de tabac : gêne respiratoire, toux, expectorations (crachats) sanglantes, bronchite traînante, pneumonie récidivante. Cependant une modification des symptômes préexistants doit conduire à réaliser des explorations plus poussées. D’autres manifestations sont liées à des complications locorégionales de la tumeur : douleurs, œdème (gonflement) du visage, du cou, des veines inhabituellement visibles au niveau du cou ou du thorax, modification de la voix...
  • D’autres signes peuvent être dus à l'extension métastatique : mal de tête, paralysies, douleurs osseuses, amaigrissement...
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