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Cancer de la vulve Traitement

L'ICM est Centre Expert Régional des Cancers Gynécologiques et du réseau national Tumeurs Malignes Rares Gynécologiques (TMRG).

A Montpellier, notre établissement est un centre de référence dans la prise en charge du cancer de la vulve. Les équipes de l'ICM mettent tout en œuvre pour vous assurer une qualité optimale des soins.

Une fois que le bilan est réalisé, chaque cas est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) à l'ICM, regroupant différents spécialistes des cancers gynécologiques, afin de déterminer le traitement le plus adapté à votre cas. La prise en charge thérapeutique dépend de l’âge de la patiente et des comorbidités sous-jacentes (autres pathologies), de la localisation de la tumeur et de son degré d’extension. Les traitements sont réalisés à l'ICM. Selon les cas, il peut s’agir d’une chirurgie exclusive ou d’une chirurgie suivie d’un traitement de radiothérapie (externe ou curiethérapie).

Le médecin pourra également demander l’avis à un onco-gériatre (spécialiste s’intéressant aux cancers des sujets âgés) afin d’évaluer si le traitement proposé peut être envisagé selon les fragilités de la patiente.

Néoplasie intra-épithéliale (VIN) ou cancer in situ 

Des traitements médicamenteux locaux sont souvent utilisés en première intention. En cas de persistance des lésions après traitement médicamenteux, surtout en cas de lésions étendues ou localisées dans des zones où l’exérèse chirurgicale est compliquée (proche de l’anus, de l’urètre ou du clitoris), un traitement « destructeur » de la lésion peut être utilisé.

Tumeur limitée à la vulve 

L'option est d’enlever la maladie avec des marges de sécurité, en essayant de préserver l’image corporelle et la fonction de la vulve. Une chirurgie appelée vulvectomie partielle ou totale peut être réalisée s'il existe des lésions précancéreuses multifocales. 
Les ganglions de drainage inguinaux doivent parfois être enlevés. On peut vous proposer la recherche du ganglion sentinelle. Le ganglion sentinelle correspond aux premiers relais ganglionnaires drainant la tumeur. S’ils ne sont pas atteints, les autres ganglions sont en général indemnes et ne nécessitent pas d’être retirés. Ceci permet de minimiser le risque et les conséquences éventuelles d’un prélèvement ganglionnaire étendu.

Tumeur avec envahissement local ou loco-régional limité

La vulvectomie totale élargie (avec 2 cm de marges macroscopiques) est le traitement habituel. Un curage ganglionnaire inguinal superficiel et profond est réalisé en complément de l'intervention sur la vulve.
Une radiothérapie adjuvante inguinale ou inguino-pelvienne est indiquée s'il existe plus de 2 ganglions envahis.

Tumeur avec envahissement loco-régional et ganglionnaire 

Les options chirurgicales sont fonction de la localisation et de la taille tumorale.
On peut vous proposer, une vulvectomie totale élargie ou une radio-chimiothérapie concomitante (c’est-à-dire radiothérapie et chimiothérapie dans le même temps) suivie ou non d’une chirurgie de deuxième intention ou une chimiothérapie première afin de réduire la taille d’une grosse tumeur avant une chirurgie ou pour aider à soulager les symptômes d’un cancer de stade avancé.

Tumeur avec invasion régionale étendue ou métastases à distance 

Les options peuvent être une radio-chimiothérapie ou une chirurgie importante du pelvis appelée exentération pelvienne qui consiste à retirer plusieurs organes voisins du bassin en plus de la vulve (vagin, vessie, rectum, utérus) et qui sera proposé si l'imagerie médicale ne montre pas de lésions secondaires et en cas d'échec ou contre-indication de radio-chimiothérapie.

Les effets secondaires

Les traitement de la maladie sont lourds et sont appliqués le plus souvent à des femmes âgées.
Il existe donc des effets secondaires qui sont bien connus des équipes et qui fera l'objet d'une prise en charge spécifique. 
L’équipe médicale surveillera la cicatrisation après chirurgie qui peut parfois être longue, les lymphocèles (perte de lymphe) qui peuvent parfois se voir après curage ganglionnaire, les douleurs potentielles, les brûlures ou œdème local post radiothérapie ainsi que les éventuelles difficultés fonctionnelles qui peuvent compromettre la sexualité.

Le suivi post-thérapeutique à l'Institut du Cancer de Montpellier

Quand ?

Il est réalisé tous les 4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois les trois années suivantes et enfin annuel après 5 ans car il existe un risque de récidive à long terme. 

Comment ? 

La visite de suivi consiste en un examen clinique, un examen périnéal et gynécologique et une palpation ganglionnaire.
Un scanner thoraco-abdomino-pelvien est recommandé dans les formes localement avancées et/ou avec atteinte ganglionnaire : tous les 6–12 mois pendant 2–3 ans. La réalisation d’un TEP-scanner est recommandée en cas de suspicion de récidive ou de métastase.

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