Notre établissement est un centre de référence dans la prise en charge des cancers de l'ovaire à Montpellier. Les équipes de l'ICM mettent tout en oeuvre pour vous assurer une qualité optimale des soins.
Les symptômes du cancer de l'ovaire
Le cancer de l’ovaire provoque peu de symptômes. Parfois le diagnostic peut être envisagé sur une échographie pelvienne. Dans d’autres cas, la maladie est diagnostiquée lorsque les cellules cancéreuses ont atteint le péritoine.
Les symptômes suivant peuvent toutefois alerter :
- Une augmentation anormale du volume de l’abdomen liée à une ascite
- Des envies urgentes d'uriner ou difficultés à uriner
- Une modification du transit intestinal, comme l’apparition d’une constipation, sans raison apparente
- Des douleurs du bas-ventre ou douleurs pelviennes
- Gonflement d’un membre inférieur (œdème), apparition d’une phlébite (caillot sanguin dans une veine du mollet) ou sciatalgie (douleur au niveau du nerf sciatique)
- Fatigue ou perte d’appétit
- Douleur thoracique ou sensation d’essoufflement prolongé
- Plus rarement, des saignements ou pertes vaginales anormales.
L’examen clinique du cancer de l'ovaire
Au cours de la consultation à l'Institut du Cancer de Montpellier, le médecin vous interrogera sur vos antécédents médicaux et familiaux, vos traitements en cours, vos facteurs de risque. Il réalisera ensuite un examen gynécologique et de l’abdomen permettant de déceler les signes visibles et palpables d’un cancer de l’ovaire et de son extension éventuelle aux organes voisins. L’examen gynécologique pourra ainsi être complété par un toucher rectal et la palpation des aires ganglionnaires (inguinales et sus claviculaires).
Les examens d’imagerie médicale
L’échographie abdomino-pelvienne est l’examen habituellement réalisé en première intention.
C'est un examen simple, non invasif et pertinents pour l’évaluation de la taille, la forme, la configuration des ovaires et leur vascularisation.
Cet examen précise s'il existe, ou non, une ascite (liquide dans la cavité abdominale).
Il recherche, en outre, l'existence de métastases hépatiques et/ou d’adénopathies lombo-aortiques.
L’IRM pelvienne peut être proposée, elle permet de mieux caractériser la tumeur.
Un scanner thoraco-abdomino pelvien est systématiquement demandé pour étudier l’extension de la maladie.
L'analyse histologique
Le prélèvement d’un échantillon de tissu anormal de l’ovaire (biopsie) est systématiquement réalisé afin de l’analyser au microscope au laboratoire d’anatomo-pathologie et de déterminer sa nature cancéreuse ou non.
Lorsque la maladie est avancée, la biopsie est réalisée par un chirurgien au cours d’une cœlioscopie dite exploratrice, sous anesthésie générale. En cas de cancer présumé précoce, les prélèvements se font durant l’intervention chirurgicale visant à retirer la tumeur (le plus souvent l’ovaire et la trompe du même côté).
Selon les situations, une analyse d’éventuelles altérations génétiques est réalisée dans un échantillon de tumeur (dite biologie moléculaire tumorale), mais aussi dans les cellules normales (par prise de sang, dite biologie moléculaire constitutionnelle) notamment à la recherche d’une mutation des gènes BRCA 1 et 2 qui pourra orienter les choix des traitements.
Autres examens
- Le CA 125 : marqueur tumoral pouvant être dosé par prise de sang. Cette substance peut être sécrétée en grandes quantités par la tumeur et donc aider au diagnostic. Cette mesure n’est pas spécifique, car d’autres pathologies non cancéreuses peuvent être à l’origine d’une augmentation du taux de CA 125.
- Un bilan biologique est réalisé par prise de sang afin de vérifier le bon fonctionnement des reins, du foie et de corriger certaines anomalies (anémie par exemple).