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Cancer du col de l'utérus Traitements

L'Institut du cancer de Montpellier est un centre de référence dans la prise en charge des cancers du col de l'utérus.

A Montpellier, notre établissement est un centre de référence dans la prise en charge du cancer du col de l'utérus. Les équipes de l'ICM mettent tout en œuvre pour vous assurer une qualité optimale des soins. La prise en charge du cancer du col de l'utérus est globale et se fait de manière personnalisée en fonction de diagnostic du cancer. La stratégie thérapeutique est décidée avec le consentement de la patiente.

Traitement des cancers du col « in situ » : la chirurgie

Lorsque les cellules tumorales n’ont pas franchi la membrane basale où reposent les cellules de la muqueuse, le cancer du col de l'utérus est dit "in situ". 
La conisation - ablation d’une partie du col - peut être suffisante si les limites d’exérèse sont dites ‘saines’, à distance des cellules tumorales. Cette option thérapeutique permet de préserver la possibilité de grossesse ultérieure.

Traitements des cancers du col « invasifs »

Lorsque les cellules tumorales ont franchi la membrane basale où reposent les cellules de la muqueuse, le cancer du col de l'utérus est dit "invasif".
Les traitements sont alors adaptés à chaque patiente (âge, antécédents) et leurs séquences sont discutés en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) onco-gynécologique hebdomadaire.

La décision de les réaliser est prise avec le consentement de la patiente lors de la consultation médicale d’annonce.

La chirurgie des cancers du col de l'utérus

  • La chirurgie du col de l'utérus
    • Pour des tumeurs de moins de 2 cm, sans embole ni ganglions pelviens trachélectomie afin de préserver la possibilité de grossesse ultérieure, réalisée par quelques équipes expertes de cette technique opératoire. Une trachélectomie élargie retire les paramètres, le tiers supérieur du vagin et des ganglions lymphatiques réalisée par quelques équipes expertes de cette technique opératoire.
    • Pour des tumeurs inférieures à 4 cm et au stade T2b colpohysterectomie élargie (ablation de l’utérus, des paramètres, du tiers supérieur du vagin +/- des ovaires) parfois précédée d’une curiethérapie pré-opératoire.                                                            

     

     

  • La chirurgie des ganglions pelviens

    lymphadenectomies réalisées pour préciser s’il existe une atteinte ganglionnaire pelvienne et/ou abdominale et proposer les volumes de radiothérapie adaptés au stade clinique.

  • La chirurgie de transposition des ovaires

    chez des femmes non ménopausées pour les petits stades cliniques inférieures au stade T1b2. L’objectif est de maintenir le fonctionnement des ovaires et l’imprégnation hormonale.

Les effets secondaires de la chirurgie

Ils ne sont pas systématiques et sont précisés par l’oncologue chirurgien lors de la consultation d’annonce en fonction du geste chirurgical et des antécédents de la patiente : troubles urinaires, hématome, infections, lymphocèle, fatigue, troubles de la fertilité, troubles de la sexualité.

La radiothérapie des cancers du col de l'utérus

L’objectif de la radiothérapie est de détruire les cellules tumorales tout en préservant les organes sains avoisinants. Deux techniques sont mises en oeuvre : la radiothérapie externe et la curiethérapie utéro-vaginale.

  • La radiothérapie externe transcutanée

    La radiothérapie externe transcutanée dans les tumeurs du col est associée le plus souvent à une chimiothérapie hebdomadaire radiosensibilisatrice : augmenter l’efficacité thérapeutique par cette association sans en augmenter les doses de radiothérapie.

    Elle est délivrée en ambulatoire, selon une technique en modulation d’intensité sous forme de séances quotidiennes répétées 5 jours par semaine, pendant 5 semaines. Chaque séance quotidienne s’échelonne sur 20 à 30 mn environ.

    Au préalable, un scanner dosimétrique injecté (si le bilan fonctionnel sanguin le permet) est réalisé sur lequel vont être contourés les volumes tumoraux à traiter et les organes sains à protéger ; des fusions d’images avec l’IRM pelvienne ou le TEP scanner permettent de les définir avec précision.

  • La curiethérapie utéro-vaginale

    La curiethérapie utéro-vaginale consiste à mettre en place sous une courte anesthésie générale, au contact du col et de la tumeur, des applicateurs miniaturisés dans lesquels va circuler une bille radioactive de 3 mm environ.

    Cette technique intègre les données de l’IRM post radio-chimiothérapie, d’un scanner ou d’une IRM dosimétrique : elle permet une meilleure optimisation, entre la dose élevée à délivrer à la tumeur, d’une part, et la dose la plus faible possible délivrée à l’intestin grêle, à la vessie, au rectum, d’autre part. Une hospitalisation est nécessaire dont la durée est précisée à la patiente par l’oncologue radiothérapeute réalisant la curiethérapie.

Les effets secondaires de la radiothérapie

Les effets secondaires de la radiothérapie sont signalés par l’oncologue radiothérapeute lors de la consultation d’annonce. Ils peuvent être digestifs, urinaires, entrainer des douleurs pelviennes et des bouffées de chaleur.

Ceux liés à la chimiothérapie hebdomadaire peuvent être hématologiques, entrainer une asthénie. Les retentissements psychologiques sont en outre fréquents, à des degrés différents selon chaque patiente.

Des mesures préventives sont mises en place (les équipes remettent à chaque patiente des documents et des numéros de personnes à joindre par téléphone si besoin) et des conseils diététiques sont donnés et des prescriptions de bilans sanguins sont réalisées.

Pour les personnes âgées de plus de 70 ans, une consultation d’oncogériatrie est fixée avant de débuter les traitements.

En cas de douleurs rebelles à une prise en charge médicamenteuse adaptée, la patiente sera orientée vers une consultation d’algologie.

Systématiquement, les équipes de l'ICM proposent de pouvoir rencontrer un médecin addictologue, un psycho-oncologue, une assistante sociale, un nutritionniste selon les besoins de la patiente et de ses aidants.

Un arrêt de travail établi par le médecin traitant est nécessaire tout le long des traitements ; la reprise doit être envisagée en mi-temps thérapeutique pendant au moins 3 mois.

Les effets secondaires tardifs de la radiothérapie liés à l’arrêt de la fonction ovarienne, entrainant une ménopause précoce, impactent sur la fécondité et la fertilité. Une consultation de biologie de la reproduction pour les jeunes femmes peut être proposée.

Les troubles de la sexualité nécessitent une information par l’oncologue radiothérapeute d’un traitement hormonal substitutif pour les femmes jeunes jusqu’à l’âge de 50 ans, d’une prescription de gels vaginaux hydratants afin d’éviter une symphyse vaginale et des conseils pour la reprise de l’activité sexuelle.

La chimiothérapie des cancers du col de l'utérus

  • Pour les tumeurs non métastatiques

    Il s’agit de chimiosensibiliser l’action de la radiothérapie. Le protocole le plus fréquemment prescrit est hebdomadaire, avec du Cisplatyl non alopéciant et comprend 4 à 5 cures réalisées en hôpital de jour, sur 3h environ. Une autre alternative concerne des protocoles lors de la 1ère et 5ème semaine de radiothérapie, sur 5 jours en hospitalisation de semaine.

  • Pour les tumeurs métastatiques

    Pour les tumeurs métastatiques, il peut être proposé en RCP oncogynécologique puis à la patiente une inclusion dans un essai thérapeutique ou un protocole déjà référencé dans des publications internationales. Une thérapie ciblée par bevacizumab est parfois discutée.

Les effets secondaires de la chimiothérapie

Ils dépendent des produits de chimiothérapie utilisés. L’oncologue médical les expliquera et donnera les conseils en fonction : troubles digestifs avec perte d’appétit, troubles des bilans sanguins.

Le suivi

Les objectifs du suivi des patientes sont multiples :

  • détecter et traiter d’éventuels effets secondaires liés aux traitements ;
  • dépister le plus tôt possible une éventuelle récidive locale ou à distance ;
  • faciliter la réinsertion socio-professionnelle dans des conditions satisfaisantes.

Pendant 5 ans, les consultations seront alternées entre les oncologues radiothérapeutes, les oncologues chirurgiens, le médecin gynécologue et le médecin traitant de la patiente tous les 4 mois, pendant 2 ans, puis tous les 6 mois.

Des IRM pelviennes seront prescrites très régulièrement tous les 4 à 5 mois les 2 premières années, puis tous les ans de la 3ème à la 5ème année avec un dosage des marqueurs s’ils étaient initialement élevés.                              

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