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Cancer du vagin Traitement

L'ICM est Centre Expert Régional des Cancers Gynécologiques et du réseau national Tumeurs Malignes Rares Gynécologiques (TMRG).

A Montpellier, notre établissement est un centre de référence dans la prise en charge du cancer du vagin. Les équipes de l'ICM mettent tout en œuvre pour vous assurer une qualité optimale des soins.
Une fois que le bilan est réalisé, chaque cas est discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) gynécologie à l’ICM, qui est composée de différents spécialistes des cancers gynécologiques, afin de déterminer le traitement le plus adapté à votre cas.

Ce traitement vous sera proposé au décours d’une consultation spécifique appelée consultation d’annonce et un plan de traitement vous sera délivré de façon particulière à votre cas (Plan Personnalisé de Soins).
Le médecin pourra également demander l’avis à un onco-gériatre (spécialiste s’intéressant aux cancers des sujets âgés) afin d’évaluer si le traitement proposé peut être envisagé selon les fragilités de la patiente.
Ce dernier repose sur la chirurgie et la radiothérapie, réalisées à l’ICM.

Le carcinome in situ

Des traitements locaux (application de pommade, ou exérèse superficielle) peuvent être proposés pour traiter des lésions très limitées. 
Une exérèse partielle du vagin peut aussi être proposée dans certains cas. 

Les lésions invasives

Tumeur limitée au vagin (de moins de 2 cm)

Elles sont habituellement traitées par radiothérapie (externe et/ou curiethérapie). 
Les lésions de moins de 2 cm du tiers supérieur du vagin peuvent être traitées par chirurgie avec une hystérectomie totale (ablation du col de l’utérus et de l’utérus) une exérèse totale du vagin et un curage ganglionnaire pelvien (ablation des ganglions inguinaux de drainage). Si la lésion atteint le tiers inférieur du vagin, les ganglions inguinaux doivent être irradiés. 

Tumeur limitée au vagin (de plus de 2 cm) et autres stades

Ces tumeurs sont traitées par radiothérapie externe et curiethérapie vaginale.
Une chimiothérapie concomitante peut être une option proposée.

Cas particulier du DISTILBENE

Le Distilbène (DIETHYSTILBESTROL - DES), synthétisé en 1938, est un œstrogène artificiel qui a été très largement utilisé dans les années 1960. 

En médecine humaine, cette molécule a largement été employée dans certaines indications telles que l’insuffisance estrogénique, l’arrêt de la lactation et le traitement des cancers du sein et de la prostate. Le DES a également longtemps été utilisé pour prévenir le risque de fausses couches chez les jeunes femmes avant que des études ne prouvent l’inefficacité de ce traitement.
Une association entre l’exposition in utéro au DES et le développement, 15 à 22 ans plus tard, chez les filles, d’une forme rare de cancer du vagin dit à cellules claires a été démontrée en 1971 (Herbst et al, The New England Journal of Medicine, 1971).
En dépit d'un risque très faible, si vous êtes dans cette situation, une surveillance gynécologique très régulière est importante.

Plus d'informations sur le site Réseau DES France 

Les adénocarcinomes à cellules claires

Ils représentent une entité à part car ils surviennent à un âge moyen de 19 ans.
Pour ce type de cancer, il existe un lien très net entre sa survenue et la prise par la mère de diéthylstilboestrol (DES) ou de produits dérivés voisins, pendant les premiers mois de grossesse. 
Dans la moitié des cas, le col utérin est concerné, soit isolément soit associé à l'atteinte vaginale. Le diagnostic précoce et la survenue chez des femmes jeunes avec désir de grossesse, a conduit à la pratique de traitements conservateurs par associations radio-chirurgicales car ces lésions sont radiosensibles. 

La surveillance à l'ICM

Les rechutes 

Elles peuvent survenir au cours des trois premières années et sont principalement loco-régionales ce qui va conditionner le suivi post-thérapeutique.

Les visites de suivi à l'ICM

Un examen gynécologique et des ganglions inguinaux tous les 3-4 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans puis tous les ans sont recommandés. Il faut souligner que les frottis cervico-vaginaux sont indispensables chez toutes les femmes, même après hystérectomie.

Selon les cas, on pourra demander :

  • Un suivi du marqueur tumoral SCC (Squamous Cell Carcinoma) par prise de sang si sa valeur était élevée au diagnostic,
  • Un bilan biologique standard,
  • Un scanner pelvien en cas de maladie à risque les trois premières années.
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