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Tumeurs du système nerveux central Prise en charge

Plusieurs médecins de l'ICM sont acteurs de la prise en charge pour le diagnostic et le traitement des tumeurs cérébrales primitives.

Notre établissement est un centre de référence dans la prise en charge des tumeurs du système nerveux central à Montpellier. Les équipes de l'ICM mettent tout en œuvre pour vous assurer une qualité optimale des soins.

La maladie est habituellement révélée par des maux de tête, des crises d’épilepsie, ou des difficultés motrices, sensitives ou cognitives.

Diagnostic 

  • Lymphome : le diagnostic se fait par biopsie ; il n’y a pas de place pour la chirurgie contrairement aux autres tumeurs du cerveau.
  • Méningiomes : le diagnostic peut être évoqué par scanner ou IRM, car l’image d’un méningiome est assez typique.

La chirurgie fait le diagnostic et représente le traitement de référence quand elle est possible. En fonction de la localisation, l’accès peut être aisé avec un projet de retirer complètement la tumeur, ou au contraire très difficile voire impossible dans certaines régions, par exemple, sous le cerveau.

Parfois, un méningiome est découvert fortuitement sur une imagerie réalisée pour une autre indication ; dans cette situation et en l’absence de signe particulier, la surveillance sans traitement peut être proposée car la croissance du méningiome n’est pas systématique. Dans ce cas bien entendu, une surveillance régulière est préconisée.

Diagnostic et Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP)

Différents médecins de l'Institut du Cancer de Montpellier sont acteurs de la prise en charge pour le diagnostic et le traitement des tumeurs cérébrales primitives :

  • Neurochirurgiens : l’équipe de neurochirurgie, située au CHU de Montpellier, intervient précocement dans la prise en charge, pour permettre le diagnostic et débuter le traitement. En effet, l’exérèse chirurgicale de la tumeur constitue dans de nombreux cas le premier temps thérapeutique. Selon les cas, une exérèse en condition éveillée, technique pour laquelle le CHU de Montpellier a une expertise reconnue, peut être proposée. Dans certains cas où la tumeur n’est pas accessible à une exérèse chirurgicale, une biopsie est proposée afin d’obtenir un échantillon de tumeur pour analyse.
  • Anatomopathologistes et biologistes : le prélèvement tumoral obtenu par l’exérèse neurochirurgicale ou la biopsie est analysé au laboratoire d’anatomopathologie du CHU de Montpellier, pour permettre un diagnostic précis, et analyser certains marqueurs biologiques utiles pour guider les choix de traitement.
  • Équipe de neuro-oncologie de l'ICM : l’équipe de neuro-oncologie de l’ICM intervient pour la mise en place des traitements (radiothérapie, chimiothérapie, thérapie ciblée, etc.) qui sont décidés en fonction du type de tumeur, de la qualité de la chirurgie et d’un certain nombre de paramètres cliniques, biologiques et radiologiques.
  • Équipe de soins de support et d’accompagnement : en fonction des symptômes et des besoins de chaque patient, l’équipe de soins de support et d’accompagnement de l’ICM (composée de médecins, d’infirmiers, de psychologues, d’assistantes sociales…) intervient pour accompagner les patients tout au long de la maladie (prise en charge des symptômes, accompagnement dans les démarches administratives et sociales, soutien psychologique…).

RCP de neuro-oncologie 

Une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) régionale dédiée aux tumeurs primitives du système nerveux central et aux tumeurs secondaires (principalement métastases cérébrales) a lieu une fois par semaine, réunissant l’ensemble des acteurs de la prise en charge (neurochirurgiens, équipe médicale de l’ICM, pathologistes, neuro-radiologues…).
Cette RCP a pour objectifs :

  • De proposer de façon collégiale de la stratégie thérapeutique pour chaque patient,
  • De réaliser le suivi de l’évolution de la tumeur de façon concertée, 
  • De discuter des cas de diagnostic difficile et d’établir la meilleure stratégie pour obtenir un diagnostic.

Dans certains situations complexes, les dossiers sont également présentés par l’équipe médicale de l’ICM à des réunions de concertation pluridisciplinaire organisées à l’échelon national dites de recours (RCP généralement mensuelles), ceci pour permettre la confrontation de différents avis d’experts en France : RCP adolescents et adultes jeunes, RCP gliomes diffus de bas grade, RCP gliomes du tronc cérébral, RCP méningiomes, RCP tumeurs de moëlle épinière, RCP tumeurs neurono-gliales, RCP lymphomes oculo-cérébraux…


Lorsqu’elle est possible, la chirurgie, souvent en condition éveillée, constitue le premier temps de traitement. Les traitements médicaux (chimiothérapie, radiothérapie, ou association des deux) sont proposés en fonction des cas avec un délai plus ou moins long après la chirurgie. A noter que l’ICM a dans le domaine des gliomes de bas grade une expertise particulière, du fait d’une collaboration étroite avec l’équipe neurochirurgicale du CHU de Montpellier, équipe renommée à l’échelle internationale dans la prise en charge de ces tumeurs.

La chirurgie, lorsqu’elle est possible, constitue le premier temps du traitement. La prise en charge inclut par ailleurs, de façon classique, une radiothérapie associée à une chimiothérapie. Dans certains cas, seule la chimiothérapie est proposée lors de la prise en charge initiale.


La chimiothérapie reste le traitement de choix, la radiothérapie est utilisée moins fréquemment. Un suivi neuropsychologique est régulièrement pratiqué avant, pendant et après le traitement.


Le diagnostic peut être évoqué par scanner ou IRM, car l’image d’un méningiome est assez typique. La chirurgie fait le diagnostic et représente le traitement de référence quand elle est possible. En fonction de la localisation, l’accès peut être aisé avec un projet de retirer complètement la tumeur, ou au contraire très difficile voire impossible dans certaines régions, par exemple, sous le cerveau.

Parfois, un méningiome est découvert fortuitement sur une imagerie réalisée pour une autre indication ; dans cette situation et en l’absence de signe particulier, la surveillance sans traitement peut être proposée car la croissance du méningiome n’est pas systématique. Dans ce cas bien entendu, une surveillance régulière est préconisée. En fonction de l’agressivité de la tumeur, de la présence d’un résidu tumoral après la chirurgie (quand elle est réalisée), ou en cas de tumeur qui récidive et qui devient inopérable, une radiothérapie peut être proposée. Les techniques ont considérablement évolué …
La biologie des méningiomes est de mieux en mieux comprise et permettra d’utiliser des traitements ciblés encore à l’étude.

A noter que l’expertise neuro-oncologique inclut, plus largement, la prise en charge des tumeurs du système nerveux central, c’est-à-dire non seulement du cerveau lui-même mais aussi de ses enveloppes, de la moelle épinière, et de l’origine des nerfs.

L’équipe de neuro-oncologie de l’ICM prend également en charge les métastases cérébrales d’autres cancers : métastases du cerveau lui-même, de ses enveloppes (métastases lepto-méningées) ou métastases de la moelle épinière.

 

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