L'Institut du Cancer de Montpellier est un centre de référence dans la prise en charge des cancers de l'endomètre, grâce à une approche pluridisciplinaire et un accès facilité aux traitements innovants issus de la recherche médicale.
Cancer de l'endomètre : généralités et épidémiologie
4ème cancer féminin, le cancer du corps de l’utérus est le plus fréquent des cancers gynécologiques. On estime à 8 224 le nombre de nouveaux cas de cancers du corps de l’utérus diagnostiqués en France en 2018. L’incidence de ce cancer est stable depuis 1990.
Avec un âge moyen au diagnostic de 69 ans, les adénocarcinomes de l’endomètre surviennent essentiellement chez des femmes ménopausées et leur principal facteur de risque est l’hyperoestrogénie endogène ou exogène.
Le cancer de l’endomètre se développe à l’intérieur de la cavité utérine à partir de la muqueuse qui la tapisse, l’endomètre.
(source : Les traitements du cancer de l'endomètre,
collection Guides patients Cancer info, INCa, mai 2013)
Les facteurs de risque du cancer de l'endomètre
Plusieurs de facteurs de risque sont individualisés dans le cancer de l'endomètre comme l’obésité, le diabète, une prédisposition génétique (syndrome HNPCC1 /Lynch), la prise de tamoxifène. Il n’y a pas de dépistage systématique en dehors du syndrome de Lynch intrafamilial.
80% des tumeurs de l’endomètre sont de type 1, les carcinomes endométrioïdes. Les tumeurs de type 2 regroupent des tumeurs à cellules claires, des carcinosarcomes et les carcinomes papillaires séreux. Leurs prises en charge sont différentes.
Cancer de l'endomètre : les signes d’alerte
- des saignements vaginaux chez une patiente ménopausée ou en dehors des règles,
- des pertes blanchâtres et rosées,
- des douleurs pelviennes, des infections urinaires parfois associées à de la fièvre.