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Cancer colorectal Traitements

A la pointe de l'innovation, l'ICM prend en charge près de 800 personnes atteintes d’un cancer colorectal par an, soit plus d’un tiers des patients en Languedoc-Roussillon.

Notre établissement est un centre de référence dans la prise en charge des cancers colorectaux à Montpellier. L’ICM propose à chaque patient le traitement le mieux adapté à sa situation grâce à une prise en charge multidisciplinaire, à des traitements spécifiques et un accompagnement personnalisé pour assurer une qualité optimale des soins.

Trois grands types de traitements peuvent être proposés pour traiter un cancer colo-rectal : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Ils peuvent être associés.

La chirurgie

Il s’agit du traitement principal des cancers localisés, permettant d’enlever la tumeur digestive et les ganglions de proximité. Les équipes chirurgicales de l’ICM ont recours aux techniques chirurgicales les plus récentes avec notamment l’utilisation de l’assistance chirurgicale robotisée pour la prise en charge des résections rectales (1er centre Européen) mais également des résections endo-anales (proctoscope opératoire) pour les tumeurs plus précoces ou ayant bien répondu au traitement préopératoire.

La chirurgie robotique

La chirurgie rectale assistée par robot 

L'équipe chirurgicale de l'ICM utilise le robot chirurgical "Da Vinci" qui permet d'opérer en 3 dimensions. Cette technique moins invasive offre pour le patient des progrès incontestables : cicatrices plus petites, récupération post-opératoire plus rapide, complications post-opératoires et douleurs liées au traumatisme opératoire diminuées,…
La chirurgie rectale assistée par robot permet aussi de faciliter la préservation sphinctérienne. On peut aussi proposer une résection chirurgicale des métastases si celle-ci sont jugées résécables lors de leur diagnostic ou si elles le deviennent grâce à l’efficacité d’une chimiothérapie réalisée au préalable.

L’ICM est particulièrement spécialisé dans ce type de chirurgie robotique avec une grande expérience des chirurgies hépatiques complexes et est également un centre de référence pour la chirurgie des métastases péritonéales.
En savoir plus sur la chirurgie robotique

La chirurgie des métastases péritonéales

Les métastases du péritoine (membrane qui entoure le tube digestif) sont des extensions fréquentes (20 - 25%) du cancer du côlon et restent aujourd’hui difficiles à soigner. Dans cette situation, le traitement repose sur la chimiothérapie par voie générale et quand leur extension est limitée sur leur résection chirurgicale.

Par ailleurs, les équipes de l’ICM développent depuis plus de 15 ans des techniques d’administration de la chimiothérapie directement dans la cavité abdominale : CHIP (chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale), PIPAC (chimiothérapie intrapéritonéale    pressurisée par aérosols)…

Les intérêts majeurs de cette approche thérapeutique sont liés au fait que la barrière péritonéale, qui freine la diffusion des traitements par voie générale, est contournée et à la possibilité d’administrer des concentrations élevées de médicaments anticancéreux directement sur la maladie en minimisant les effets secondaires. 

Réhabilitation Précoce Post-Opératoire

Accélérer le processus de récupération post-opératoire par une approche pluridisciplinaire intégrée … Voici en quelques mots l’esprit du programme de Réhabilitation Précoce Post-Opératoire (RPPO), mis en place à l’ICM depuis 2014. Cette nouvelle approche de prise en charge globale du patient, en péri-opératoire, vise à réduire au maximum l’impact physiologique et psychologique de l’intervention chirurgicale et de l’hospitalisation.

Grâce à ce dispositif, le patient peut s’asseoir et se réalimenter, dès le soir même de l’intervention. 4 jours d’hospitalisation suffisent, au lieu de 8 à 12 jours !
Parce qu’il est nécessaire de perturber le moins possible tous les aspects liés au métabolisme et à la physiologie du patient, différentes mesures médicales sont nécessaires avant, pendant et après l’intervention chirurgicale :  prise en compte des facteurs de risque du patient,  approche chirurgicale privilégiant les techniques mini-invasives (laparoscopie ou robot),  traitement de la douleur favorisant une épargne morphinique,… retrait précoce des sondes, drains et des cathéters,  réalimentation dès le premier jour, une mobilisation rapide.

L’information pré-opératoire du patient et son adhésion au projet sont indispensables.

La chimiothérapie

Ce terme générique regroupe l’ensemble des molécules qui visent à éliminer les cellules cancéreuses soit en les détruisant directement, soit en les empêchant de se multiplier. Il s’agit de traitements qui diffusent dans tout l’organisme (appelé aussi systémique). Ces molécules sont le plus souvent administrées par voie intraveineuse et dans la plupart des cas associées entre elles pour en augmenter l’efficacité.
Les principales molécules utilisées sont le 5-Fluorouracile, l’oxaliplatine et l’irinotecan. Depuis quelques années, l’arsenal thérapeutique s’est élargi avec l’arrivée des thérapies dites "ciblées" qui vont bloquer plus spécifiquement les mécanismes qui ont permis à la tumeur de se développer.

Dans le cancer colorectal, les thérapies ciblées disponibles vont agir sur des protéines impliquées dans le développement des vaisseaux tumoraux et sur des protéines impliquées dans la multiplication et la croissance des cellules tumorales.
La chimiothérapie peut être indiquée à un stade localisé, en complément de la chirurgie, pour diminuer le risque de récidive. On parle de traitement néo-adjuvant quand il est réalisé avant la chirurgie ou adjuvant quand il est réalisé après celle-ci.
La chimiothérapie est très souvent utilisée au stade métastatique. Ses objectifs sont d’empêcher le cancer de plus se propager, d’essayer de rendre la maladie enlevable chirurgicalement, d’améliorer le confort et la qualité de vie de la personne malade, en atténuant les symptômes liés à la maladie, comme la douleur.
L’ICM développe aussi des nouveaux modes d’administration de la chimiothérapie comme par exemple la délivrance directe dans l’artère hépatique dans certains cas d’atteinte hépatique ou dans le péritoine par l’intermédiaire d’aérosols pressurisés coelioscopiques.

PLUS D'INFORMATIONS SUR L'HÔPITAL DE JOUR 

La radiothérapie

Elle consiste à détruire les cellules cancéreuses à l’aide de rayons ou de particules de haute énergie. Il s’agit d’un traitement local, dirigé vers une partie spécifique du corps. Ce traitement est surtout utilisé dans le cancer du rectum localisé, avant la chirurgie, pour diminuer le risque de récidive. Elle peut aussi être recommandée pour traiter des métastases isolées.

Radiothérapie à l'ICM

Les techniques de radiothérapie disponibles à l’ICM pour l’irradiation des tumeurs rectales sont la radiothérapie conformationnelle en 3D (3DCRT) et l’arcthérapie volumétrique (VMAT). Ces techniques permettent de concentrer toute la dose de radiothérapie sur le volume cible à irradier, tout en protégeant de manière optimale les organes sains de voisinage.

Pour certains cas complexes (ré-irradiations ou tumeurs mobiles), une irradiation sur l’IRM accélérateur (un accélérateur linéaire avec une IRM embarquée) peut être proposée. Celle-ci permet de suivre la cible en mouvement pendant l’irradiation et ainsi optimiser la protection des organes à risque.

En savoir plus sur la Radiothérapie 

Surveillance après traitement

Une fois les traitements terminés, un suivi régulier sera mis en place pendant au minimum 5 ans. Il vise à détecter une éventuelle récidive du cancer traité, d’éventuelles nouvelles lésions précancéreuses ou cancéreuses dans le tube digestif restant, prévenir et traiter d’éventuelles séquelles des différents traitements réalisés, aider à la réinsertion professionnelle si nécessaire, mettre en place un soutien psychologique si besoin. 

Il repose sur des consultations médicales et des examens complémentaires dont la nature et la fréquence seront adaptés à chaque situation. 

Soins de support

La maladie et/ou les traitements qu’elle impose peuvent être à l’origine de symptômes ou avoir des répercussions psycho-sociales qui nécessitent une prise en charge spécialisée en plus des traitements spécifiques du cancer. C’est pourquoi l’ICM dispose d’une unité transversale de soins de support qui regroupe des professionnels pouvant intervenir dans les domaines suivants :

Reportage Allo Docteur (France 3) - Un patient de l'ICM témoigne

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